FORT LAUDERDALE | Les Panthers pourraient remporter la Coupe Stanley pour une seconde année de suite mardi soir, mais ils ne s’emportent pas devant cette possibilité.
«C’était un matin comme un autre. Nous étions détendus, nous faisions des blagues. Nous savons ce qui est à l’enjeu, mais nous n’y accordons pas trop d’importance», a soutenu Sam Bennett après l’entraînement matinal.
Seth Jones a tout de même reconnu que c’est difficile de contenir son enthousiasme et que la présence de ses coéquipiers l’aide à cet égard.
«Je pensais l’autre jour à la position dans laquelle je me trouve. Je crois que le groupe dans lequel je me trouve permet de me garder calme et de ne pas m’emporter en pensant que je peux gagner la Coupe Stanley.»
C’est quand même Pual Maurice, fidèle à son habitude, qui a eu la meilleure réponse quand un journaliste lui a demandé comment on se sentait en se levant le matin en sachant qu’on aura la chance de remporter la Coupe Stanley en soirée.
«Je pense que vous m’avez posé cette question quatre fois l’an passé», a-t-il lancé dans l’hilarité générale.
Désespoir
Les Oilers sont au point de non-retour en tirant de l’arrière 3 à 2 dans la série. Ils seront désespérés et les joueurs des Panthers le savent.
«Nous devons être aussi désespérés qu’eux et nous approchons chaque série comme une série de sept parties, a insisté Seth Jones. Évidemment, nous voulons l’emporter devant nos partisans.»
Pragmatique, Paul Maurice a rappelé que c’est le genre de situation qui est normale quand on en est au sixième match d’une série.
«Plus tu t’approches de la fin d’une série, plus une équipe va se retrouver dans une situation où elle est désespérée. Il faut s’assurer de canaliser cette énergie.»
Pas de pression
Comme ils sont en avance, les Panthers sont dans le siège du conducteur. Sans être complaisants, ils sont confiants et ont continué de marteler qu’ils se préparent toujours pour une série qui ira à la limite de sept parties.
«Il n’y a pas de sentiment de crainte parce qu’on ne se dit pas: nous devons gagner ce soir parce que nous ne pouvons pas gagner le prochain match. Nous avons des parties exceptionnelles dans des sixièmes matchs et à d’autres moments, c’est l’autre équipe qui est exceptionnelle», a mentionné Paul Maurice.
«Il n’y a pas eu beaucoup de rencontres pendant les séries où je me suis dit qu’on avait eu une mauvaise soirée. On peut regarder le match de manière assez objective le lendemain et se dire: ils ont été très bons et nous pourrions être meilleurs. Il y a donc un niveau de confort. Ce n’est pas une question de ne pas vouloir jouer un septième match, mais d’avoir une chance de gagner. C’est tout et nous essayons de tirer profit de ça.»