SUNRISE | Il y a assurément quelque chose de spécial dans l’eau de la région de Fort Lauderdale et on ne parle pas des alligators.
Il y a une équipe bien bâtie qui a participé aux trois dernières finales de la Coupe Stanley et vient d’en remporter deux et surtout une équipe qui a toutes les raisons de croire qu’elle pourra de nouveau aspirer aux plus grands honneurs l’an prochain.
Et au cœur de cette équipe, un esprit familial qui est peu commun dans le monde du sport et qui est un incubateur nécessaire pour obtenir autant de succès.
«Regarder ces gars interagir ensemble, c’est le gars que m’offre cet endroit, soutient l’entraîneur Paul Maurice. C’est ce qu’il y a de plus beau à mes yeux. Quand tu es épuisé, cynique et que tu penses que tu n’es pas efficace, ce fut une année qui change une vie de voir comment ils se traitent mutuellement.»
Une cible
Matthew Tkachuk, qui est revenu au jeu juste à temps pour amorcer les séries éliminatoires, jubilait en discutant avec les journalistes tout en buvant sa Bud Light.
«On a vécu une année difficile. En étant les champions en titre, nous avions une cible dans le dos. Nous le méritons parce que la différence entre notre équipe et les autres est que nous ne nous tournons seulement vers un ou deux gars quand les choses vont mal. Nous nous regardons tous dans le miroir et tout le monde sait que le gars à côté de lui va travailler fort. Nous sommes chanceux d’avoir une aussi belle profondeur.»
Cette seconde Coupe d’affilée a exactement le même goût que celle de l’an passé pour Tkachuk.
«C’est évidemment spécial, on ne s’en lasse jamais. C’est un sentiment qui crée la dépendance. Avec ce que nous avons vécu cette saison, avec les blessures, être ici au milieu de la glace, ça fait que tout ça en valait la peine.»
Profondeur
Selon Carter Verhaeghe, la profondeur de l’équipe a joué un rôle majeur dans cette seconde conquête.
«Cette équipe est bonne en raison de sa profondeur. En plus, nous avons été en mesure d’aller chercher des gars comme Seth Jones et Brad Marchand qui joue un rôle de premier plan dans leur équipe. Ils arrivent ici et remplissent un autre rôle et ils laissent leur égo à la porte.»
Brad Marchand estime que c’est un bon exemple d’être au bon endroit au bon moment.
«Tout doit parfaitement s’aligner, a-t-il dit sur la patinoire. Ma situation en est un exemple parfait. Je n’aurais pas dû être ici, mais les choses ont fonctionné et je m’amuse énormément ici.»
C’est la seconde Coupe Stanley de Marchand qui l’avait remportée avec les Bruins en 2011.
«C’est une vague qui te happe. Quand tu la soulèves pour la première fois, il y a tellement d’émotions, d’excitation. C’est assez incroyable de vivre ça à domicile avec toutes ces personnes que j’aime qui sont là et qui vivent ce moment avec moi. C’est un sentiment incroyable.
