SUNRISE | A.J. Greer exultait après la victoire des Panthers mardi soir. Le seul joueur québécois de l’équipe s’est enfin établi dans la LNH et il savoure son succès.
«Je ne peux pas décrire le feeling que j’ai en ce moment. Je suis au sommet du plaisir, c’est incroyable», a-t-il commencé par dire sur la glace de l’Amerant Bank Arena une bonne demi-heure après la conquête.
«Tu traverses des choses difficiles, il faut toujours que tu travailles fort et que tu aies l’espoir de te rétablir, surtout au hockey. Les choses se passent vite. Je suis un champion de la Coupe Stanley en ce moment.»
Il avait du mal à se concentrer sur les questions des journalistes et cherchait sa famille des yeux parmi la foule qui avait envahi la surface glacée.
Spécial
Le Joliettain a passé six saisons à se promener entre la Ligue américaine et la Ligue nationale avant de finalement s’y établir, il y a trois ans. Et il a joué pour trois équipes différentes à chacune des trois dernières saisons.
C’est un bel exemple de résilience, mais Greer a toujours cru qu’il parviendrait à faire sa place.
«Je savais que j’allais faire quelque chose de spécial, mais être ici en ce moment, surtout avec la blessure que j’ai eue l’année passée, c’est incroyable. Je suis tellement fier de moi, mais je suis aussi tellement content que ma famille soit ici, ils m’ont soutenu tout au long de ma vie quand les choses n’allaient pas toujours bien, ils ont continué à me soutenir.»
Greer et ses partenaires du quatrième trio, Tomas Nosek et Jonah Gadjovich, ont obtenu une belle reconnaissance de la part de l’entraîneur Paul Maurice qui les a envoyés sur la glace pour la dernière présence du match.
«Comme quatrième trio, le coach nous a mis dans la série à Toronto quand c’était 2 à 0, il avait espoir qu’on serait capable de renverser la vapeur et on l’a fait, donc il voulait qu’on vive ce moment-là, c’est une question de culture au sein de cette équipe.»
Lefebvre savoure
Entraîneur des défenseurs, Sylvlain Lefebvre a remporté une troisième Coupe Stanley, sa seconde de suite comme entraîneur, lui qui l’a aussi gagné comme joueur avec l’Avalanche du Colorado en 1996.
«C’est fou de penser à ça parce qu’à notre première année en finale, on était maganés, on était fatigués et cette année, il y en a plein qui ont dit qu’ils étaient prêts à jouer une autre série. Les gars sont des machines.»
Selon lui, tout le mérite revient au groupe de joueurs qui mènent les Panthers.
«Ces gars-là, c’est un rêve pour les entraîneurs parce qu’ils travaillent fort et des fois, il faut peser tes mots parce qu’ils vont faire exactement ce que tu leur demandes. Ça part des leaders, de Barkov, Reinhart, Bennett, Tkachuk. Ils entraînent les autres. Ils ont un magnétisme incroyable, ils ne se prennent pas pour d’autres, c’est naturel.
«Ils rendent notre job tellement plus facile. Ils n’ont pas d’ego, ils veulent encore apprendre et ce n’est pas parce qu’ils ont gagné une ou deux Coupes Stanley qu’Ils vont arrêter de vouloir apprendre ou de faire de la vidéo.»