L’Omnium Banque Nationale de Montréal comme vous l’avez connu n’existe plus. Dès le 26 juillet, ce sont 96 joueuses en simple – et non plus 56 – que le tournoi accueillera, à l’instar de certaines autres épreuves d’envergure, comme celles très populaires d’Indian Wells et de Miami, par exemple.
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Et déjà, ça commence à sentir le tennis dans la métropole. Par l’entremise de leur agent, certaines des meilleures raquettes de la planète, comme l’Américaine Coco Gauff, deuxième, ou la Polonaise Iga Swiatek, huitième, sont déjà entrées en contact avec la directrice Valérie Tétreault, afin de planifier leur séjour.
Un séjour qui sera plus long qu’à l’habitude. Le nouveau format du tournoi fera en sorte que l’événement s’étirera sur treize jours et non neuf, qualifications incluses.
La finale sera d’ailleurs disputée le jeudi soir, et non le dimanche. À compter du second lundi de l’épreuve, toutes les rencontres auront lieu en soirée.
Beaucoup de premières
Malgré ce nouveau créneau horaire (le tournoi est disputé un peu plus tôt, cette année) et ce nouveau format, la vente de billets se déroule rondement, affirme Mme Tétreault.
«C’était le plus gros défi, cette année, et la réponse du public est là», se réjouit l’ancienne joueuse. «Ce qui est intéressant, en plus, c’est qu’on a beaucoup de nouveaux acheteurs, des gens qui vont vivre l’expérience pour la première fois.»
Une expérience renouvelée, assure Valérie Tétreault. L’offre alimentaire sera diversifiée, car après tout, quand on passe sept ou huit heures sur un même site, on y mange généralement un morceau.
Il y aura aussi la possibilité d’accéder gratuitement au site (mais pas aux matchs) lors des deux fins de semaine. Plusieurs journées thématiques seront au programme tout au long du tournoi, et notamment lors de ces deux fins de semaine.
Beaucoup de pression
Et dès cette année, le tournoi de Montréal devient un arrêt obligatoire pour les meilleures joueuses de la planète. À moins de gros bobos, il serait donc surprenant de voir beaucoup d’entre elles déclarer forfait, car la pénalité en points affecterait leur classement.
«On s’était mis beaucoup de pression, l’an dernier, quand on a annoncé que le tournoi entrait dans une nouvelle ère», reconnaît Mme Tétreault, qui semble très satisfaite du travail accompli.
Du moins, pour ce qu’elle peut contrôler… Car oui, après deux éditions compliquées par la pluie, la directrice a déjà commencé à regarder les prévisions météo pour les mois de juillet et d’août.
«Mais on est fort de notre expérience des dernières années», affirme-t-elle. «J’imagine aussi qu’à un moment donné, on va finir par avoir le retour du balancier et qu’on aura droit à une édition un peu moins mouillée!»
