SUNRISE | C’était comme rejouer dans le même mauvais film pour les joueurs des Oilers qui avaient la mine longue après avoir été battus en finale pour une deuxième année de suite par les Panthers.
«Nous avons perdu contre une très bonne équipe, a résumé Connor McDavid. Personne n’a abandonné, personne n’a lancé la serviette, mais c’est toute une équipe. Ils ont remporté deux Coupes Stanley consécutives pour une raison.»
Si les Panthers sont sortis vainqueurs cette fois-ci, c’est parce qu’ils ont été meilleurs que les Oilers dans plusieurs aspects du jeu, dont un qui est leur spécialité.
«Leur échec avant a été excellent, ça faisait pencher la patinoire d’un côté. Ils ont été capables de nous dominer partout sur la glace et nous n’avons pas été en mesure de créer un élan. Nous essayions toujours les mêmes choses à s’en frapper la tête sur les murs. Le mérite leur revient», a insisté McDavid.
«Ça fait mal»
Évidemment, la douleur était encore vive pour les joueurs des Oilers qui rencontraient la presse pendant que ceux des Panthers étaient en train de s’échanger la Coupe Stanley sur la patinoire.
«Je n’ai pas encore eu le temps de le digérer, a admis Mattias Ekholm. Ça fait mal, ce n’est pas plaisant et ce n’est évidemment pas ce que nous souhaitions.»
Leon Draisaitl n’a pas été très bavard quand on lui a demandé si cette défaite faisait plus mal que celle de l’an passé.
«Ça fait toujours, ce n’est ni mieux, ni pire. C’est du pareil au même.»
Il n’en avait pas tellement plus à dire quand un autre journaliste lui a demandé s’il y avait des leçons à retenir de cette deuxième défaite de suite en finale.
«Ce qu’il y a à retenir c’est qu’on n’a pas gagné, on s’en fout du reste. On n’a pas gagné alors on essaie à nouveau l’an prochain.