FORT LAUDERDALE | Les Oilers joueront peut-être leur dernier match de la saison mardi soir, mais ne les comptez pas pour battus trop vite.
Après tout, c’est presque la même équipe qui a survécu à l’élimination trois fois l’an passé en surmontant un déficit de 0-3 en finale pour provoquer un septième et dernier match que les Panthers ont finalement remporté.
«C’est évident que l’état d’esprit est différent, mais nous avons joué une tonne de parties de hockey dans nos vies, mais c’est probablement la plus grosse, a soutenu le défenseur John Klingberg, qui fait un retour dans la formation. Nous devons traiter ce match comme n’importe quel autre même si l’enjeu est important.»
Meilleur
Pour une raison que même les membres des Oilers ont de la difficulté à expliquer, ils sont bons quand ils sont acculés au pied du mur, comme c’est le cas dans ce sixième match.
Mais ils devront être presque parfaits s’ils veulent empêcher les Panthers de soulever la coupe Stanley en fin de soirée.
«Il faut qu’on trouve un bon niveau d’intensité, de la passion, du plaisir et ne pas trop nous imposer de pression, a insisté l’entraîneur Kris Knoblauch. En relâchant un peu de pression, les choses vont mieux.
«Cette saison nous n’avons pas eu le dos au mur souvent, mais l’an passé on a vu les gars se mettre en marche quand tout était dans la balance.»
Les Oilers ont effectivement l’expérience de l’an passé sur laquelle se baser pour affronter ce match éliminatoire.
«Ça aide, a reconnu Leon Draisaitl, mais il n’y a pas grand-chose qui change pour nous. Si on avait voulu gagner [en ayant remporté le cinquième match], il aurait fallu gagner ici sur la route.»
Mieux jouer
Les Oilers ont connu des premières périodes difficiles à partir du deuxième match, il faut que ça change.
«Nous devons trouver notre style plus rapidement, nous n’avons pas encore montré notre meilleur visage et, de toute évidence, ce soir serait un bon moment pour le faire», a mentionné Draisaitl.
«Je crois que notre première présence a été très bonne dans les derniers matchs, ce sont les présences suivantes qui ont été plus difficiles, a ajouté l’attaquant allemand. Le simple fait de prendre l’avance pourrait faire une différence. Quand tu cours constamment après le pointage, tu dois finir par prendre des chances et ça crée des failles défensives. Alors jouer avec l’avance et obtenir un meilleur début de match pourrait nous permettre de faire du chemin.»
