Home News 32 ans sans Coupe : La malédiction canadienne se poursuit

32 ans sans Coupe : La malédiction canadienne se poursuit

1
0

 

SUNRISE | Pendant que la Coupe Stanley reste en Floride pour une deuxième année, le Canada en est privé pour une 32e année consécutive avec cette victoire des Panthers sur les Oilers en six matchs.

• À lire aussi: Cinq déceptions en six ans : la guigne de Corey Perry se poursuit

• À lire aussi: Les Panthers conservent la coupe Stanley

• À lire aussi: Finale de la Coupe Stanley à Edmonton: malgré les bonnes intentions des partisans des Oilers, le party n’a pas duré longtemps

La malédiction des équipes canadiennes s’éternise puisque l’édition 1993 du Canadien est la dernière canadienne à avoir remporté le précieux trophée de Lord Stanley.

Au fil de ces 32 années, au cours desquelles le trophée a été remis 31 fois (il y a eu un lock-out en 2005), il n’y a eu que huit présences canadiennes en finale.

Il s’agit de Vancouver (1994), Calgary (2004), Edmonton (2006), Ottawa (2007), Vancouver (2011), Montréal (2021), Edmonton (2024 et 2025).

Du lot, les Canucks de 1994 et 2011, les Flames et les Oilers de 2006 et 2024 ont eu les meilleures chances de l’emporter puisqu’ils se sont tous inclinés dans un septième match.

On a aussi un peu de compassion pour Corey Perry qui vient de perdre en finale pour une cinquième fois en six ans.

• Écoutez aussi cet épisode balado tiré de l’émission de Alexandre Dubé, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

Mauvaises premières

Sans dire que l’histoire de la série se résume aux premières périodes, il est difficile d’ignorer la domination des Panthers dans le premier engagement. En six matchs, ils ont marqué le premier but à cinq reprises et ils ont dominé 13 à 4 au chapitre des buts marqués.

Mardi soir, les Oilers ont été blanchis pour un quatrième match de suite en première période pendant que les Panthers marquaient deux fois. En fait, les Floridiens ont marqué deux buts dans la première période de chacun des matchs, sauf le quatrième où ils en ont inscrit trois.

HKN-SPO-2025-STANLEY-CUP-FINAL-GAME-SIX

Photo Getty Images via AFP

Face à une équipe aussi efficace défensivement, c’est un trou profond duquel il est très difficile de se sortir.

Et les Oilers n’ont qu’eux-mêmes à blâmer dans la plupart des cas parce que les buts ont été causés par des erreurs qui n’ont pas nécessairement été provoquées par les Panthers.

HKN-SPO-2025-STANLEY-CUP-FINAL-GAME-SIX

Photo Getty Images via AFP

Sur les deux buts inscrits par les locaux en première période, ce sont des revirements d’Evan Bouchard qui sont en cause. Le premier a été commis à sa propre ligne bleue et a permis à Sam Reinhart de filer seul. Le second l’a été sur une entrée de zone bâclée à la ligne bleue adverse, ce qui a permis à Matthew Tkachuk de contre-attaquer et d’aller marquer.

HKN-SPO-2025-STANLEY-CUP-FINAL-GAME-SIX

Photo Getty Images via AFP

Meilleurs

Les Panthers ne sont pas forcément plus talentueux que les Oilers, mais ils sont tout simplement meilleurs collectivement.

HKN-SPO-2025-STANLEY-CUP-FINAL-GAME-SIX

Photo Getty Images via AFP

Il s’agit d’une machine bien huilée, ce qui est ironique pour les Oilers quand on y pense. Les Panthers sont efficaces en unité de cinq et quand les Oilers attaquaients, ils avaient du mal à se rendre à Sergei Bobrovsky. L’enclave était carrément blindée tellement les cinq joueurs étaient parfaitement bien coordonnés, ce qui fait que l’espace était restreint et les relances étaient rapides.

Signe de désespoir, Kris Knoblauch a même retiré son gardien pour jouer à six joueurs avec sept minutes à faire dans le match.

En attaque, les Panthers jouent gros et s’installent en zone adverse. On l’a vu sur le troisième but, le second de Reinhart. Ils ont profité de la défense poreuse des Oilers pour construire deux chances de marquer.

Et entre les deux lignes bleues, ils sont constamment dans le visage de l’adversaire, ce qui devient très fatigant. Les Oilers semblaient manquer d’essence dès la deuxième période.

Cette équipe a été extrêmement bien construite par Bill Zito et Paul Maurice a mis en place un système de jeu parfait pour le type de joueurs qu’il a sous la main.

source

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here